• Valérie Bugault nous a régalés à nouveau d'une entrevue à la fois succulente, et hélas ! très réaliste.

    https://valeriebugault.fr/letat-francais-nexiste-plus-transcription-en-francais-traduction-en-anglais

     C'est très grave de conséquences : toutes les décisions étatiques en FRANCE aujourd'hui sont a-constitutionnelles, donc inconstitutionnelles selon sa remarque basée uniquement sur des observations factuelles, en-dehors de toute polémique politicienne. Les instances de décision ont décidé de décider que de Constitution, elles n'en ont plus besoin, que le Code Civil, base de fait des dispositions dans un certain nombre de pays de l'Europe du sud, peut aller se rhabiller AU PROFIT du système financier anglo-saxon, où en priorité sont considérés les tenants fiduciaires de l'affaire considéré, en gros Qu'est-ce que cela coûte, qu'est-ce que cela rapporte, avant toute référence à un droit bien tempéré, bien stabilisé, mettant en avant l'humain avant la finance.

    On l'a bien compris : progressivement, depuis disons une quinzaine d'années, TOUT ce qui fait la France a été soit vendu, soit détruit, soit rendu méconnaissable, que ce soit la langue française* battue en brèche sous tous les prétextes possibles par un dérivé saumâtre de la langue anglaise, que ce soit le Droit systématiquement remplacé par des références anglo-saxonnes, le Corps Diplomatique que le monde nous enviait effacé par décret, les Services Publics (d'où la pléthore apparente du corps des fonctionnaires** ou apparentés) un à un démontés (ONF, pas "rentable" à court terme) ou privatisés,  le système de santé lui aussi exemplaire privé de budgets et d'agents de terrain (en revanche les services administratifs sont désormais boursouflés d'une foule de surveillants des vrais travailleurs) ; même les pompiers bénévoles ont vu leurs casernes et points d'appui fondre comme neige sur le dos glacé de la finance. Ce n'est pas exhaustif.

    C'est au point que désormais la Constitution française de 1958, pourtant déjà bien abîmée par des modifications rarement heureuses, est le plus souvent contournée pour avoir les coudées encore plus franches. Un signe ne trompe pas : parmi les lois récentes, l'Exécutif sabre toute contestation en passant des lois en rafales grâce à l'article 49-3, bien pratique celui-là.

    En somme il y a les Français, ceux qui ont tout compris, ceux qui ont peur d'avoir compris, ceux qui n'ont rien compris, et enfin une petite frange qui profite de cette chienlit pour étendre son pouvoir et/ou sa fortune ; et puis il y a "les dirigeants", complètement hors-sol du côté du huitième arrondis-sement de ce qui n'est de fait plus "la capitale" puisque les décisions se prennent ailleurs, au niveau d'un non-État mondialiste et presque omnipotent.

    Il est devenu NÉCESSAIRE de rappeler clairement les bases de la France, quitte à reprendre le texte de la Constitution, afin d'y apporter des garde-fous qui hélas n'existaient pas. J'ai passé douze ans et demi pour ce faire, j'y ai même ajouté récemment un droit humain imprescriptible et important, dont il est vrai qu'en 1958 on ne pouvait guère y penser : le droit à la déconnexion électronumérique permettant de garder, si on le veut, un espace à la fois de protection aux ondes même via les fils du réseau domestique, et de VIE PRIVÉE. A l'heure où BIG BROTHER montre sa tête à toute occasion il devient urgent de pouvoir s'en défendre.

    Le résultat, il est sous deux formes :

    un document sur papier, déposé à la BnF, sur lequel je ne prends pas un centime de bénéfice

    le fichier correspondant sous forme de pdf.

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    * : dans un panorama chronologique mêlant l'histoire de notre sol, les progrès de la langue française, et les principaux écrivains (avec mise en avant des dames), je place en 2009 FIN DE LA FRANCE : cette affirmation s'explique par deux évènement le même jour, le premier décembre 2009, où ont été mises en application deux mesures auxquelles nous citoyens n'avons été invités à aucun moment d'y participer.

    le traité de Lisbonne, fruit en France d'un coup d'État parlementaire où quelques-uns réunis en Congrès à Versailles ont voté CONTRE la volonté populaire exprimée largement le 29 mai 2005. On notera que ce traité modifie article par article les dispositions précédentes, tout en apportant des additifs, des annexes, tout ce qu'il faut pour qu'un non-juriste aguerri ne puisse pas s'y retrouver

    — le Codex Alimentarius auquel semble-t-il les États sont libres d'adhérer (mais les simples citoyens n'en ont su un peu plus que plus tard, même les parlementaires pouvaient lire le projet sans prendre de notes)

    ** : Pour avoir dans ma famille plusieurs fonctionnaires "de terrain", moins rémunérés, je finis par bien connaître les statuts, les avantages et les contraintes de ces personnes au service de tous sans la moindre différenciation

    Voici l'organigramme correspondant à la mise en place ou la suppression d'un certain nombre d'institutions.

     

    CONSTITUTION : Un rappel, pour ceux qui pourraient être intéressés


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  •  Le Peuple POSSÈDE le Pouvoir.  Il le possède, en tant qu'entité supérieure, en son entier, car selon l'article 3 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 (le sexe n'y change rien, bien entendu) :
      
    Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

    Cet article est l'application de la déclaration de la Convention :

    Déclaration du 25 septembre 1792

    La Convention nationale déclare que la République française est une et indivisible.

    Cela implique que SEUL, en son ENTIER, le Peuple incarne la souveraineté nationale, celle qui est reconnue par les autres Nations, et qui est la base de toutes les lois, y compris les Constitutions.

    Le Peuple décide de son destin en étant la cheville maîtresse de la rédaction de la Constitution, dont il discute et amende chaque proposition : des rédacteurs choisis par Lui parmi toutes les couches de la société (sur la base du volontariat) s'assureront de la cohérence entre les dispositions, et feront entériner ces ajustements  entre eux. Puis le Peuple en son entier décidera de la validité de l'ensemble, grâce à un référendum solennel.

    Cette base acquise et acceptée par tous, pour avoir pu être discutée par tous, le Peuple délègue souverainement le fonctionnement des institutions, avec dans cette idée que tout blocage majeur de ces institutions ne peut être dénoué que par Lui-même.

    Le président devrait, dans l'esprit de la République Française, n'être qu'un arbitre pour les cas ordinaires entre les différents Pouvoirs :

    —  le Législatif délégué par le Peuple FAIT les lois du Peuple, pour le Peuple et peut à tout moment être récusé par le Peuple en son entier, ou nominativement en cas de faute grave dans son mandat.

    — l'Exécutif  exécute et met en pratique dans le détail ce que les représentants du Peuple (et pas de lobbies) ont décidé pour le bien de tous.

    —  le Judiciaire veille à la droiture des personnes physiques ou morales dans le cadre des lois votées par le Législatif.

    — le Monétaire, représenté par une entité nommée Banque de France,  a pour mission de surveiller cet OUTIL qu'est la monnaie, siègent à son conseil d'administration des représentants de la société civile non banquiers, des parlementaires à tour de rôle, un représentant du gouvernement  et un économiste qui n'a qu'une voix comme les autres membres. Ce Conseil d'Administration a dans son esprit que toute spéculation et manœuvre sur la Monnaie est un crime majeur assimilé à un meurtre avec préméditation.

    —  l'Informatif rapporte au Peuple ce qui est fait sans le déformer, sans en cacher une partie, et a le droit plein et entier de commenter pour expliquer, voire donner des OPINIONS présentées pour telles.



    Plus que jamais, chaque membre du Peuple doit savoir qu'il est un acteur essentiel de la bonne marche de la vie en commun. Quant aux relations avec les autres Nations, elles sont basées sur le même principe : la liberté de chacun s'arrête où commence celle des autres, et "nul ne peut faire à autrui ce qu'il ne voudrait pas que celui-ci lui fasse."

    Cette dernière partie de la phrase pointe expressément des pratiques que plusieurs États OXYDANTaux  ont eu vis-à vis d'autres États dans le passé, ou aujourd'hui encore. On se souvient trop de ce qu'ont fait en Afrique par le passé des Jules Ferry, des Léopold II, des Mussolini, mais aussi avec une grande constance pratiquement tous les premiers ministres britanniques un peu partout dans le monde. Plus malins encore, aujourd'hui ceux-ci délèguent souvent cette tâche à leurs proconsuls à Washington, Ottawa, Bruxelles-OTAN, Canberra, Tôkyô....

    Pour conclure, rappelons-nous, et APPLIQUONS, cet article 35 de la Déclaration de 1793 (celle dont on parle beaucoup moins) :

    Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

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