• Proposition de Constitution : sans doute la version définitive, oui !

    Un jour il faut bien conclure. De revue en revue, nous en sommes au début de la dixième année. C'est en mai 2010 que j'ai commencé à me pencher sur la version de l'époque, celle à laquelle avait été infligé le traité de Lisbonne malgré la Volonté du Peuple Souverain. C'est le premier mai 2020 que je propose ce qui devrait être la dernière version (j'étais tombé sur une anomalie à résoudre, la veille)

    Même le Préambule Constituant a été remanié par touches, pour préciser certains points. Le voici tel qu'il est maintenant, y compris dans la dernière version (également) de mon ouvrage Il avait décidément la tête dure, et toujours des lunettes.

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    P R É A M B U L E . . . C O N S T I T U A N T

     

     

     

     

    Il s'agit de se pénétrer du texte de la constitution française, et dans l'optique de former une assemblée constituante des citoyens de notre pays, il me paraît sain de savoir de quoi l'on veut parler, et de proposer des améliorations : pour certaines, il s'agit du retour à des dispositions depuis transformées au point d'en être dévoyées et nuisibles.

    Il s'agit là d'un premier jet, qui est guidé naturellement par les convictions personnelles de l'auteur. Même s'il a été écrit lentement (premières réflexions en mai 2010), il n'est pas exempt de nombreuses erreurs, j'en suis convaincu. Il est basé sur un socle linguistique toujours valable, l'article 111 de l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539.

    Je suis parti déjà d'un constat différent des constituants précédents : on ne saurait dissocier femmes et hommes dans leurs droits et leurs devoirs, même s'ils accomplissent des tâches différentes au même moment, surtout s'ils accomplissent exactement les mêmes tâches au même endroit. La Constitution doit donc se contenter de constater cette identité, sur laquelle il serait malséant, au XXIe siècle « triomphant », de revenir.

    J'insiste sur cette nécessaire égalité, évidente, réelle et non octroyée du bout des lèvres par des législateurs ; égalité liée indissolublement à la notion de différences entre TOUS. D'elle seule découle la fraternité, et à elles deux elles pourront dompter la liberté (par exemple par la loi), dont on dit sans y croire que celle de l'un finit là où commence celle de l'autre. Tous ensemble, tous égaux et tous différents, NOUS sommes le Peuple.

    Second principe qui me paraît important, il faut réitérer cette évidence : le Peuple Souverain dans son ensemble est supérieur à ceux qui sous sa préséance ont été élus ou désignés pour administrer les collectivités, de la plus locale à la nationale. Dans la mesure du possible, l'expression directe est préférée à la délégation, et de toute façon elle lui est supérieure. Je pense là à ces référendums, dont la formulation même est pourtant souvent sournoise et biaisée, sans compter qu'elle agglutine trop de notions contradictoires réclamant des réponses différenciées, référendums sur lesquels des politiciens s'assoient allègrement. (article 3)

    Il n'est plus souhaitable que des partis s'accaparent le maniement de la vie politique. Souvent manipulés par des forces extérieures quand ils ne sont pas directement créés par elles, ils forcent la main aux représentants du peuple, et pour des prébendes et autres « bonnes places » distribuées ils imposent une dictature de fait. Ils seront donc constitutionnellement bannis. Cela n'empêchera en rien des groupements politiques indépendants, dont les donateurs seront dans une certaine mesure incités fiscalement, de débattre, et de voir ces débats diffusés librement et largement, mais ils ne pourront proposer des candidats.

    Pour simplifier la vie politique, disparaît « la Haute Assemblée ». Si litige il y a désormais, c'est le peuple, celui qui est concerné, qui apportera ses remarques, voire ses censures à certaines privautés des délégués en pouvant à tout moment par des voies dont on peut débattre récuser un député, un maire ou un conseiller municipal ou départemental, voire un président. Disparaît également le conseil d'État, la Cour de Cassation suffisant pour tout litige important.

    On aura noté que les articles concernant le Parlement ont été déplacés AVANT ceux qui gèrent les prérogatives du président, afin de bien marquer les changements de préséances. Le président n'est plus ce qu'il était devenu de fait, LE décideur final, mais une sorte de juge de paix entre le Peuple, ses délégués révocables et les institutions en cas de litige grave et difficile à départager. Il constituera le citoyen d'astreinte, en quelque sorte, comme peut l'être un technicien pour les urgences du gaz

    On notera aussi, à la lueur de ce que nous avons précisé, que l'article 27 (devenu l'article 8 en raison de sa translation avant ce qui concerne le président) perd ce qui pour moi était une aberration, le fameux « Tout mandat impératif est nul » dont l'intitulé avait été émis par Siéyès dès le le 7 septembre 1789. Un mandat est précisément là pour donner à quelqu'un le droit de gérer, dans la limite de ce qu'il a proposé dans son programme d'élu ou de gouvernement. Il ne s'agit pas de tout encadrer, mais de donner des barrières. Si un élu se trouve devant un cas qui dépasse son mandat, alors seul le Peuple peut trancher.

    Pour le président, vu sa nouvelle casquette, il est élu pour plus longtemps (continuité) mais sans renouvellement de mandat, ce qui le dispense de perdre du temps pour se faire réélire. Il ne peut déclencher les forces armées en urgence que si le sol français est attaqué — et non ses « intérêts » — donc sauf cas exceptionnel plus d'Opex. Plus « d'article 16 » bien sûr (ancienne numérotation). Malgré tout, il est nécessaire qu'une personne soit là sur le long terme pour « veiller au grain ». Par égard pour sa charge, en cas de trahison de sa part c'est l'Assemblée qui s'érige en Haute Cour : elle peut y être amenée par une pétition populaire. En revanche, les membres du gouvernement seront jugés par les tribunaux ordinaires s'ils ont failli dans l'exercice de leur mission, aussi bien que selon les délits et crimes ordinaires.

    Le gouvernement ne peut plus s'appuyer sur les initiatives de ceux qui étaient devenus des proconsuls souvent brutaux, les préfets, qui sont supprimés et remplacés par de simple porte-paroles des institutions nationales. De même les duchés reconstitués qu'étaient devenues les Grandes Régions, très mauvaise idée pour faire des économies, ne sont plus de mise, ce qui allège le mille-feuille administratif.

    Nous en arrivons aux engagements internationaux. Fini, le tripatouillage de la Constitution pour permettre aux Grands Responsables (hum !) de se plier à un traité. Si celui-ci est non compatible avec le texte primordial, le traité ne sera tout simplement pas signé.

    Le Conseil constitutionnel sera bien plus indépendant, si ses membres élus jusqu'alors par le sénat sont désormais désignés par le conseil de la magistrature. De plus, c'est lui qui élira son président, au lieu que ce soit le président de la république qui se charge de sa nomination.

    Dernier changement, ô combien significatif : le Titre XV tout entier disparaît, puisque la souveraineté du Peuple et de la nation est totalement incompatible avec l'union européenne.

    En revanche un nouveau Titre XVIII aborde le dernier Pouvoir, celui de la Presse, et pour lequel aussi des garde-fous constitutionnels doivent désormais être érigés. De même un titre XII donne les grandes lignes du Pouvoir Monétaire, désormais étroitement lié aux instances de l'État.

    Résumons-nous. Effectivement le président devrait, dans l'esprit de la République Française, n'être qu'un arbitre entre les différents Pouvoirs, le Législatif délégué par le Peuple qui FAIT les lois du Peuple, pour le Peuple, en application des grandes lignes décidées par le Peuple, l'Exécutif qui donc exécute et coordonne ce que les représentants du Peuple (et pas de lobbies) ont décidé pour le bien de tous, le Judiciaire qui veille à la droiture des personnes physiques ou morales dans le cadre des lois votées par le Législatif, le Monétaire qui gère la fortune de la France, l'Informatif qui rapporte au Peuple ce qui est fait sans le déformer, et a le droit plein et entier de commenter pour expliquer, voire donner des OPINIONS présentées pour telles.


    Jean-Claude Cousin

     

    (les grisés clairs désignent de nouvelles versions, les barrements indiquent les portions de texte initial supprimées ; le grisé plus foncé désigne le titre XIII qui n'a peut-être plus lieu d'être...)

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    Voici donc cette dernière version en son entier. Je pense que pour certains c'est exactement ce dont ils ne veulent surtout pas, pour des raisons, en plus, qui ne seront pas forcément les mêmes d'une personne à l'autre. C'est une avancée VERS la démocratie vraie, DONC antimondialiste en son essence même. Ce n'est pas non plus nationaliste. Il s'agit de relever la belle idée des Humains, tous égaux, TOUS différents, mais au fond sauf à moins d'être tarés (3% selon des chiffres relevés, et s'affichant comme identiques, ici et là) avec des préoccupations toutes simples et similaires, celle de membres de la Nature : la survivance dans les moins mauvaises conditions possibles.

    Certains personnages rencontrés ici et là, aussi bien sur Internet que dans la vraie vie (celle que certains ont oubliée, hélas) ne seront pas d'accord avec ces aspirations toutes simples, trop simples sans doute. Qu'ils prennent le TEMPS de faire un peu d'introspection. Je crains que ce qui leur importe le plus ne soit de pouvoir influencer, donc manipuler d'autres personnes, le plus possible de personnes, selon LEURS façons de voir les choses. Déjà, la démocratie reçoit de beaux coups de poing rien que par cet aspect de leur comportement. En effet elle est la somme du bien-être de la plupart des gens, gérée avec finesse et en tenant compte des besoins de chacun s'ils n'interfèrent PAS avec les besoins (je ne dirai pas les désirs, qui sont bien plus vastes) d'un maximum de personnes).

    Il ne faut pas se le cacher : tendre vers cette version de la vie (je n'oserai pas dire cet idéal) impliquera nécessairement de mettre hors d'état de nuire (confinement quelque part de ceux-là qui ne se satisfont pas d'une vie sans emprise sur les autres) SANS aucune possibilité de communiquer, donc de perturber un processus qui ne leur satisfait pas) un certain nombre de personnes, pas forcément si nombreux. Dans les fameux 3% de différents et pervers il y a ceux qui ne sont dangereux que physiquement (ceux que détecte la police), et ceux qui, un peu plus intelligents, mais tout aussi immatures, voudront plier leur environnement à LEUR volonté. Ceux-là seuls sont dangereux, et de fait peu nombreux. A force d'observer nos semblables, au seuil d'un passage à un autre plan d'existence, les personnes éveillées à cette extrospection (terme nouveau je le crains) auront, je le pense, des analyses relativement similaires.

    Jacques Attali, qu'en penses-tu ? Tu es juif, tes enfants aussi sans doute, je respecterai hautement cet aspect hautement privé et hautement respectable de tes "croyances" ( pour ma part je n'en ai pas), en revanche il sera impossible de te voir interférer sur le déroulement normal des évènements politiques, dans un sens de destruction de la VOX POPULI, celle qui porte partout dans le monde (même quand tout est fait pour l'étouffer) une vision tellement plus belle de l'avenir. L'avenir pour presque tous, pas pour une pseudo-élite autoproclamée comme celle des pseudo-élites de DC la Folle. Ou de la Place des Vosges. Ou, bien pire encore, de la City de Londres, là où dans la même superficie il y a autant de BANQUES que d'habitants dans l'île de Bréhat (Bretagne française) ; mais sans doute moins de jugements sereins sur l'avenir.


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