Dans ce qui fut un travail qui périodiquement (donc, en fait, souvent) me tint en haleine pendant douze ans, c'est un ami qui a des idées fort proches, qui m'a donné l'idée de rajouter dans les droits constitutionnels l'un des plus importants, donc bien entendu l'un des plus combattus par l'Establish-ment. Il s'agit du droit à la déconnexion POUR TOUS.

 Oh, malheureux, la déconnexion ? Mais cela signifie que l'on peut vivre sans que de multiples sangsues, dont l'État sachent à tout moment ce que je fais ? Pourtant l'adage "Pour vivre heureux, vivons cachés" n'est pas d'hier. Mais insidieusement ce droit s'est usé aux aspérités de cailloux mortels à long terme.
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Il est grand temps, grand temps d'en réaffirmer la primauté sur le CON-TRÔLE qui veut nous traquer à chaque instant et par mille moyens. Voilà une véritédesituation tellement précieuse qu'on en reste béat. Pouvoir se promener en forêt sans que nul n'ait à le savoir. Cela signifie : pas de satellites sur orbite basse, pas de communicateur dans la poche, pas de risque qu'un capteur d'identité puisse lire votre carte de paiement ou votre "carte Vitale". Le droit à la déconnexion ! Cela peut paraître tellement naturel, qu'on n'y pense même pas.
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Les Grandes Autorités, elles, y pensent, et ne veulent surtout pas que nous leur échappions. C'est pourquoi ce droit si simple va faire l'objet d'un rude combat pour réussir à l'imposer. De plus, ce sera à chacun d'entre nous, et à tous, de continuer à le protéger : les Grands Tarés de notre temps ne s'avouent jamais vaincus. Apprendre en tout temps à n'être joignable que, dans l'urgence, via un téléphone fixe filaire, et sinon par la simple lettre postale sur papier recyclé que tant de gens oublient ! Obtenir l'effacement de nos données chez des administrations, toutes les administrations, mais aussi bien sûr dans les fermes d'ordinateurs de tant de sociétés commerciales ! Un autre piège insidieux est "la carte de fidélité" qui permet de savoir toujours où vous vivez. Il faudra savoir la refuser. C'est bien là où l'on voit que ce droit à la déconnexion est un droit dynamique, un droit auquel il faut penser toujours pour le protéger. Il est aussi puissant que le droit à la liberté de pensée, et il doit appartenir à chacun. N'est-ce pas là une grande vérité-de-situation, comme les appelle Philippe Grasset ?

https://www.lulu.com/fr/shop/jean-claude-cousin/constitution/paperback/product-jrnekp.html?page=1&pageSize=4

WE HAVE ADDED A CONSTITUTIONAL RIGHT
By babelouest in 2005 on 20 December 2022 at 16:31

In what was a work that periodically (so, in fact, often) kept me on my toes for twelve years, it was a friend with very similar ideas who gave me the idea of adding to the constitutional rights one of the most important, and therefore of course one of the most fought against by the Establishment. It is the right to disconnect FOR ALL.

 Oh, sorry, disconnection? But does that mean that one can live without multiple leeches, including the State, knowing what I am doing at all times? Yet the adage "To live happily, let us live hidden" is not new. But insidiously this right has been worn down by the rough edges of deadly stones in the long run.
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It is high time, high time to reaffirm the primacy of this right over the CONTROL that wants to hunt us down at every moment and by a thousand means. This is such a precious truth that it leaves us blissful. Being able to walk in the forest without anyone having to know. This means: no satellites in low orbit, no communicators in your pocket, no risk of an identity sensor being able to read your payment card or your 'carte Vitale'. The right to disconnect! It may seem so natural that we don't even think about it.
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The big authorities do think about it, and they don't want us to escape from them. This is why this simple right will be the subject of a tough fight to impose it. Moreover, it will be up to each and every one of us to continue to protect it: the Great Madmen of our time never admit defeat. Learn at all times to be reachable only, in an emergency, via a landline telephone, and otherwise by the simple postal letter on recycled paper that so many people forget! Obtaining the deletion of our data from administrations, all administrations, but also of course from the computer farms of so many commercial companies! Another insidious trap is the "fidelity card" which allows you to know where you live at all times. You have to know how to refuse it. This is where we see that the right to disconnect is a dynamic right, a right that we must always think about protecting. It is as powerful as the right to freedom of thought, and it must belong to everyone. Isn't this a great truth-of-situation, as Philippe Grasset calls it?

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