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POUR UNE VRAIE DÉMOCRATIE
La seule vraie démocratie est la démocratie participative, et non élective.
Elle commence au plus près des citoyens, qui doivent débattre, se renseigner, voter à l'échelle d'un immeuble, d'un quartier, d'un village, en somme d'une communauté de citoyens à taille humaine.
Elle se prolonge au niveau d'un canton, où des délégués connus de leurs concitoyens se réunissent à l'échelle du département, et par des moyens multiples – tout le monde n'a pas Internet – à la fois interrogent leur base sur d'éventuels projets, auxquels ils ont pensé ensemble, mais aussi qui peuvent être proposés par de simples citoyens également, et éventuellement mis en forme en cas de contenu mal exprimé.
Elle est le fruit de comités départementaux de VOLONTAIRES, qui se penchent sur les grands cadres de la nation, se coordonnent entre comités dans une plateforme nationale : c'est ainsi, à base de souhaits un peu comme les cahiers de doléances de 1789, que peut s'échafauder un cadre d'EXIGENCES, base de la Constitution. Le Conseil constitutionnel met cela en forme, sans se prononcer sur le fond, et quand ce travail est terminé l'ensemble des citoyens est invité à donner ses remarques partie par partie (tout de même pas article par article). Ce travail complémentaire terminé, on vote. A tout moment ce sont ces comités de citoyens qui pourront suggérer des modifications de la Constitution, alors que JAMAIS un accord extérieur n'obligera à devoir apporter ces modifications. S'il est incompatible avec la Constitution, il ne sera pas signé.
Enfin la démocratie participative malgré tout pourra se doter de délégués qui gèreront au jour le jour des applications au quotidien de la Constitution. Évidemment les comités de citoyens pourront y apporter leurs remarques, voire susciter des référendums citoyens. Les ministres seront chargés d'appliquer ces nouveautés, sous forme de décrets d'application. Des porte-paroles du gouvernement les transmettront aux assemblées départementales, qui pourront élever des objections en raison d'impossibilités locales.
Secondé par le conseil constitutionnel, le président de la République sera le garant de la Constitution, mais pour le reste à l'Intérieur son rôle ne sera que celui d'arbitre. A l'extérieur son rôle de haut fonctionnaire en CDD sera de représenter la France pour les occasions solennelles.
Soyons bien clairs : à tout moment l'ensemble des Citoyens, donc le Peuple, pourra apporter soit des suggestions, soit même un veto aux décisions ou aux personnes ayant fauté via un RIC.
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La Constitution de 1958 est morte : écrasée, balayée, modifiée au point de se révéler l'inverse de ses cohérences de départ. Il va donc falloir reprendre la plume pour remettre les choses en ordre. Ensemble, FAISONS-LE.
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Peut-être se contenter d'espérer une nouvelle Constitution ne sera-t-il pas suffisant, ou tout simplement plus de mise... alors dans un monde devenu presque vide d'humains, faudra-t-il que les survivants se tiennent les coudes. Terminés, ceux qui profitent des autres. On en revient, avec quelques variantes, au fameux « Aide-toi, le ciel t'aidera », qu'il faudra alors préciser en « aide tes voisins, ils t'aideront ».
Pas de doute, quelques super-manipulateurs, hyper-friqués et de fait contrôleurs omnipotents du Monde ont frappé. Pour eux, ils attendaient n'importe quelle occasion, ils ont eu celle-là au hasard. Une grippe bien ordinaire, un petit peu plus musclée que d'autres années, mais largement battue par d'autres, est devenue par "la grâce" (à vos souhaits) d'un système de propagande mondialisé la Grande Calamité ; cela a permis de déployer la vraie Grande Calamité : les inoculations d'ARN messager funeste. La preuve ? les pays pauvres, ceux qui n'ont "pas les moyens", n'ont presque pas été affectés, alors que les multi-injectés voient tomber comme des mouches nombre d'entre eux.
Nul doute qu'il s'agit maintenant d'étendre partout une hégémonie dictatoriale, qui se rit des frontières. Il faut espérer, et ce n'est pas une boutade, que les Grands Argentés soient piégés par leur création, et que suffisamment d'entre eux (ils sont fort peu nombreux) passent de vie à trépas, ou tout au moins à des fins de vie minées par des infirmités inéluctables.
Si c'est le cas, alors peut-être les survivants, dont la majorité proviendront probablement des continents actuellement déshérités, se retrouveront-ils dans des situations de survie sous des conditions nouvelles. Peut-être alors existera-t-il à nouveau une solidarité que le système actuel s'ingénie avec persistance à bannir. Alors peut-être nous retrouverons-nous (du moins ceux qui resteront) amenés à vivre selon une hypothèse dont j'avais écrit quelques lignes il y a dix ans :
https://ti1ca.com/t8oqg46m-Anarchie-A5-2018-08-Anarchie-A5-2018-08.pdf.html
Je pense que, quand j'ai écrit ces lignes, me revenait une lecture qui fut pour moi une révélation. Un des personnages s'appelle Ecol, dans le sens de l'écologie, et soudain c'est parlant au-delà de toute pensée.
http://livres.gloubik.info/spip.php?article497
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Le 21 septembre 1792 le député Collot d’Herbois (1750-1796) propose à la Convention, nom de l'Assemblée législative d'alors, l’abolition de la royauté : il ne rencontre guère de résistance parmi ses collègues, la royauté est abolie à l’unanimité . Dès le lendemain, 22 septembre 1792, les actes officiels sont datés de l’an Ier de la république. Pour enfoncer le clou, le 25 septem-bre, sur la proposition de Couthon (1755-1794), la Convention vote le célèbre décret proclamant que « la République est une et indivisible ».
Va-t-il être nécessaire de recommencer ce processus, et de déposer celui ou ceux qui se sont emparés de manière apparemment légale du Pouvoir ? La République n'est même pas en danger, elle est en prison. La "chose publique" ne l'est plus, elle est aux mains des descendants de ceux qui assassinèrent Robespierre, physiquement, et moralement en lui faisant porter avec véhémence leurs propres turpitudes. Bien entendu la rédaction d'une nouvelle Constitution est nécessaire, vu l'état où des additions succes-sives ont mis le texte de la Vème.
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Premières propositions à débattre par la Constituante ?
Jeudi 18 mars 2021, par
Les réflexions qui se veulent progressistes et qui circulent un peu partout se concentrent souvent sur des propositions économiques, sociales, éducatives, culturelles, ce qui est évidemment indispensable. Certaines intègrent une interrogation sur la manière d’imposer un programme « alternatif » de gouvernement à des classes dirigeantes qui, immanquablement, s’opposeront à sa mise en œuvre. D’une manière générale, le « camp progressiste » met une énergie considérable dans la recherche du pouvoir par les institutions, moins dans une réflexion sur son exercice, en particulier dans un contexte d’affrontement probable avec les institutions européennes et des puissances financières internationales. Elles doivent répondre à cette question : comment se définit la souveraineté du peuple durant le bras de fer qui marquera le début de la Constituante ? Il faut trouver un mécanisme de contrôle populaire démocratique qui n’entrave pas la mise en œuvre de la volonté affirmée par l’élection de la Constituante. Il ne s’agit pas de donner un programme, mais de mettre en débat les éléments suivants qui pourraient caractériser l’action de la Constituante : Les constituants doivent émaner du débat démocratique et du vote des citoyens au niveau des communes et des quartiers. Ils portent les revendications émanant des cahiers de doléances, sont responsables devant leurs mandants et doivent rendre compte devant ceux-ci qui peuvent les révoquer. Afin de rétablir la souveraineté populaire, un référendum doit valider la suppression du principe de primauté du droit européen sur le droit national. L’Assemblée constituante doit siéger en permanence (« sans désemparer » comme on disait en 1789) de même que les communes avec comme point de repère, pour les institutions à construire, le respect de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et les principes d’une république démocratique et sociale. L’Assemblée Constituante doit élire en son sein un comité spécial dédié au suivi des actions gouvernementales. Une réflexion doit s’engager sur le contrôle des lois, aujourd’hui trop largement dans les mains d’un Conseil constitutionnel, organisme purement politique. Le RIC doit ici trouver sa place comme expression du contrôle populaire en cas de défaillance ou d’abus de pouvoir d’un parlement qui ne respecterait pas le mandat confié par les électeurs. Un référendum valide le démantèlement des monopoles médiatiques et des grands groupes de presse. La liberté de la presse est garantie par un financement indépendant et mutualisé. A la demande de 20% des électeurs inscrits, un référendum peut être organisé au bout de deux ans. Le gouvernement peut à tout moment se retourner vers les électeurs pour leur demander leur avis et/ou leur soutien. Seul un nouveau référendum peut remettre en cause un référendum précédent. Il va de soi que les travaux de la Constituante doivent être soumis à referendum à la fin du processus.
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