• Peut-être se contenter d'espérer une nouvelle Constitution ne sera-t-il pas suffisant, ou tout simplement plus de mise... alors dans un monde devenu presque vide d'humains, faudra-t-il que les survivants se tiennent les coudes. Terminés, ceux qui profitent des autres. On en revient, avec quelques variantes, au fameux « Aide-toi, le ciel t'aidera », qu'il faudra alors préciser en « aide tes voisins, ils t'aideront ».

    Pas de doute, quelques super-manipulateurs,  hyper-friqués et de fait contrôleurs omnipotents du Monde ont frappé. Pour eux, ils attendaient n'importe quelle occasion, ils ont eu celle-là au hasard. Une grippe bien ordinaire, un petit peu plus musclée que d'autres années, mais largement battue par d'autres, est devenue par "la grâce" (à vos souhaits) d'un système de propagande mondialisé la Grande Calamité ; cela a permis de déployer la vraie Grande Calamité : les inoculations d'ARN messager funeste.  La preuve ?  les pays pauvres, ceux qui n'ont "pas les moyens",  n'ont presque pas été affectés, alors que les multi-injectés voient tomber comme des mouches nombre d'entre eux.


    Nul doute qu'il s'agit maintenant d'étendre partout une hégémonie dictatoriale, qui se rit des frontières. Il faut espérer, et ce n'est pas une boutade, que les Grands Argentés soient piégés par leur création, et que suffisamment d'entre eux (ils sont fort peu nombreux) passent de vie à trépas, ou tout au moins à des fins de vie minées par des infirmités inéluctables.


    Si c'est le cas, alors peut-être les survivants, dont la majorité proviendront probablement des continents actuellement déshérités, se retrouveront-ils dans des situations de survie sous des conditions nouvelles. Peut-être alors existera-t-il à nouveau une solidarité que le système actuel s'ingénie avec persistance à bannir. Alors peut-être nous retrouverons-nous (du moins ceux qui resteront) amenés à vivre selon une hypothèse dont j'avais écrit quelques lignes il y a dix ans :
    https://ti1ca.com/t8oqg46m-Anarchie-A5-2018-08-Anarchie-A5-2018-08.pdf.html


    Je pense que, quand j'ai écrit ces lignes, me revenait une lecture qui fut pour moi une révélation. Un des personnages s'appelle Ecol, dans le sens de l'écologie, et soudain c'est parlant au-delà de toute pensée.
    http://livres.gloubik.info/spip.php?article497


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  • Le 21 septembre 1792 le député Collot d’Herbois (1750-1796) propose à la Convention, nom de l'Assemblée législative d'alors, l’abolition de la royauté : il ne rencontre guère de résistance parmi ses collègues, la royauté est abolie à l’unanimité . Dès le lendemain, 22 septembre 1792, les actes officiels sont datés de l’an Ier de la république. Pour enfoncer le clou, le 25 septem-bre, sur la proposition de Couthon (1755-1794), la Convention vote le célèbre décret proclamant que « la République est une et indivisible ».

    Va-t-il être nécessaire de recommencer ce processus, et de déposer celui ou ceux qui se sont emparés de manière apparemment légale du Pouvoir ? La République n'est même pas en danger, elle est en prison. La "chose publique" ne l'est plus, elle est aux mains des descendants de ceux qui assassinèrent Robespierre, physiquement, et moralement en lui faisant porter avec véhémence leurs propres turpitudes. Bien entendu la rédaction d'une nouvelle Constitution est nécessaire, vu l'état où des additions succes-sives ont mis le texte de la Vème.


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  • Premières propositions à débattre par la Constituante ?

    Jeudi 18 mars 2021, par Association pour une Constituante

    Les réflexions qui se veulent progressistes et qui circulent un peu partout se concentrent souvent sur des propositions économiques, sociales, éducatives, culturelles, ce qui est évidemment indispensable. Certaines intègrent une interrogation sur la manière d’imposer un programme « alternatif » de gouvernement à des classes dirigeantes qui, immanquablement, s’opposeront à sa mise en œuvre. D’une manière générale, le « camp progressiste » met une énergie considérable dans la recherche du pouvoir par les institutions, moins dans une réflexion sur son exercice, en particulier dans un contexte d’affrontement probable avec les institutions européennes et des puissances financières internationales. Elles doivent répondre à cette question : comment se définit la souveraineté du peuple durant le bras de fer qui marquera le début de la Constituante ? Il faut trouver un mécanisme de contrôle populaire démocratique qui n’entrave pas la mise en œuvre de la volonté affirmée par l’élection de la Constituante. Il ne s’agit pas de donner un programme, mais de mettre en débat les éléments suivants qui pourraient caractériser l’action de la Constituante : - Les constituants doivent émaner du débat démocratique et du vote des citoyens au niveau des communes et des quartiers. Ils portent les revendications émanant des cahiers de doléances, sont responsables devant leurs mandants et doivent rendre compte devant ceux-ci qui peuvent les révoquer. - Afin de rétablir la souveraineté populaire, un référendum doit valider la suppression du principe de primauté du droit européen sur le droit national. - L’Assemblée constituante doit siéger en permanence (« sans désemparer » comme on disait en 1789) de même que les communes avec comme point de repère, pour les institutions à construire, le respect de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et les principes d’une république démocratique et sociale. - L’Assemblée Constituante doit élire en son sein un comité spécial dédié au suivi des actions gouvernementales. - Une réflexion doit s’engager sur le contrôle des lois, aujourd’hui trop largement dans les mains d’un Conseil constitutionnel, organisme purement politique. Le RIC doit ici trouver sa place comme expression du contrôle populaire en cas de défaillance ou d’abus de pouvoir d’un parlement qui ne respecterait pas le mandat confié par les électeurs. - Un référendum valide le démantèlement des monopoles médiatiques et des grands groupes de presse. La liberté de la presse est garantie par un financement indépendant et mutualisé. - A la demande de 20% des électeurs inscrits, un référendum peut être organisé au bout de deux ans. Le gouvernement peut à tout moment se retourner vers les électeurs pour leur demander leur avis et/ou leur soutien. Seul un nouveau référendum peut remettre en cause un référendum précédent. - Il va de soi que les travaux de la Constituante doivent être soumis à referendum à la fin du processus.


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  • Pour rendre compte de la proposition de Constitution, essayons de tracer un organigramme pour définir qui fait quoi, qui décide. Bien entendu, au bout du compte seul le Peuple tout entier est le décideur en dernier ressort, mais il est nécessaire de démontrer cette assertion.

     

    Tracer un organigramme

    Le Peuple via les cercles citoyens (formés de volontaires) est rédacteur constituant, et quand ce travail est fait il vote grâce à des bureaux départementaux élus, permanents, hébergés par les Assemblées départementales, mais distincts de celles-ci : leur seul rôle est d'être toujours prêts à organiser au niveau logistique des RIC (référendums d'initiative citoyenne). Pour ceux-ci, ce sont les cercles citoyens qui en déterminent la pertinence et le contenu précis des question, en concertation avec le Conseil constitutionnel.

    Ce même Peuple entier élit les Assemblées départementales, compétentes sur tout ce qui ne concerne pas le pays entier. Il élit également les Députés, simples délégués choisis sur leur programme, et récusables s'ils contredisent par leurs votes celui-ci.

    Les ministres, présentés par le premier ministre, appliquent les lois votées par les Députés, et s'assurent via les porte-paroles départementaux que les décrets et directives sont bien transmis. En revanche les Assemblées départementales ont leur mot à dire pour l'application de ces textes, pas forcément bien adaptés.

    Le président de la République change de rôle : hormis une charge importante de représentation de la France à l'étranger, il est LE médiateur en cas de divergence entre les Pouvoirs. S'agissant d'un rôle au long terme, il est choisi pour neuf ans, non renouvelables, par les Municipalités à raison du quart de celles-ci à chaque fois. Le Pouvoir tangible qu'on lui constate aujourd'hui disparaît, remplacé par un rôle éminemment respectable.

    Les Cercles citoyens ont aussi pour mission d'élire les juges, qui sont donc indépendants du gouvernement.

    On notera que tous les Pouvoirs sont en place : le constitutionnel, le législatif, l'exécutif, la souveraineté vis-à-vis de l'étranger, le monétaire, le judiciaire. Tous sont contrôlés par le Peuple de façon la plus directe possible. Le ministère de la Défense retrouve pleinement son nom, puisque seule l'assemblée nationale  à la majorité des 2/3 peut déclarer un conflit, sauf attaque directe du sol français (et non de ses intérêts) : ainsi disparaissent les OPEX qui ne profitent qu'à des supranationales.

    Bien entendu cette nouvelle Constitution est rigoureusement incompatible avec les traités dits "européens", sa promulgation si ce n'est déjà fait correspond donc à une sortie immédiate et unilatérale des dispositions que les citoyens avaient clairement refusées. Les engagements vis-à-vis de l'étranger sont remis à plat, quitte à être reconduits sans modification comme les accords postaux, météorologiques...

    Financièrement, seules les dispositions légales françaises sont acceptées, ce qui signifie que des filiales en France de grandes sociétés ne seraient soumises qu'au droit français. Cela fait beaucoup de changements.

    Quant à la Sécurité Sociale, elle retrouve ses prérogatives définies en 1945, et elle détermine elle-même son budget.


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  • Le 7 septembre 1789, Siéyès avait proclamé dans son discours que seuls "les représentants" du Peuple étaient capables de régir celui-ci : en un mot, NOUS décidons, LES AUTRES se taisent.

     

    Pourtant, le 13 juin de la même année c'est un simple curé de campagne, venu de son village, Chérigné, pas loin d'ici, qui avait été le premier à rejoindre le Tiers État pour vérifier les mandats de tous. Sans lui, la Révolution aurait-elle été déclenchée ?

     

    Les lauréats des Grandes Écoles, formatés à un point inimaginable le plus souvent, ne peuvent être que de besogneux fonctionnaires soigneusement munis d'œillères : pourtant c'est souvent parmi eux malheureusement que se coopte « L'Élite ».... avec les résultats que l'on sait.

     

    C'est pourquoi, oui, il est nécessaire que Le PEUPLE, les simples paysans, les ouvriers de PME, les caissières de grands magasins, les chômeurs soient ceux qui décident de NOTRE sort commun, via une nouvelle Constitution quitte, par exemple et si nous ne sommes pas mieux aidés, à travailler à l'occasion des congés payés. Ce ne sont pas les banquiers qui feront un geste, certainement pas !

     

    C'est en pensant à eux que j'ai pris la peine (cela fait maintenant dix ans que j'ai commencé) d'écrire une proposition de Constitution, qui vaut ce qu'elle vaut, mais a le mérite d'exister...

     

    Le 29 mai 2005, c'est le jour où Sa Majesté le Peuple, seul souverain en France, s'est exprimé en toute puissance. Le 4 février 2008 fut à la fois notre 10 juillet 1940 , notre 21 janvier 1793, et notre 27 juillet 1794. A chaque fois c'est une souveraineté qui fut tuée, la troisième fois celle du Peuple. Nous n'oublierons pas. Nous savons à qui nous devons (au moins pour les deux dernières dates) ces hautes trahisons.

    Commémorons avec éclat le quinzième anniversaire du RÉFÉRENDUM

     


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